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Procès de la pancarte, la défense de Cassandre Fristot

Mercredi 8 septembre, Cassandre Fristot était jugée au tribunal correctionnel de Metz pour « provocation à la haine raciale ».


« Il était prévu que Madame Fristot vienne à l'audience, dit son avocat. Mais elle a subi des menaces. Si elle n'est pas là, c'est pour des raisons de sécurité. »


« Vous n'avez dans ce dossier aucune trace d'antisémitisme, dit son avocat. Lors de la perquisition, on aurait pu tomber sur des livres antisémites. Rien. On n'a pas de trace d'antisémitisme de ce dossier.« Il revient sur les plaidoiries des parties civiles : " Ce qu'on veut, c'est qu'elle ne soit plus rien "


« Si des associations et le ministre de l'Intérieur n'étaient pas intervenus, cette affaire aurait pu ne jamais voir le jour devant votre tribunal et nous ne serions pas là aujourd’hui. »


« Ensuite, le contexte : ce n’est pas elle qui se prend en photo. Mais quelqu’un d’autre et qui la diffuse. Mme Fristot n’est pas d’accord avec la politique sanitaire - et c’est son droit - et elle participe à la manifestation. La veille, elle a réalisé cette pancarte citant toutes les personnes qu’elle estime responsable de la crise sanitaire.

Maintenant les noms sur cette fameuse pancarte :


. Fabius ? Il est catholique. Et il a un nom évident avec la crise sanitaire. Son fils ? Il travaille dans un cabinet mandaté par le gouvernement pour travailler sur la stratégie vaccinale.

. Jacques Attali ? Il a déclaré avoir « une influence directe sur Emmanuel Macron. »

. Mme Buzyn ? Elle a été en charge de la politique sanitaire du gouvernement en tant que ministre de la Santé et avait interdit la chloroquine.

. Gabriel Attal ? Il a déclaré que sa mère était russe orthodoxe et qu’il n’était pas juif. Si son est sur la pancarte c’est parce qu’il est porte-parole du gouvernement.

. Veran et Macron, c’est évident.

. Salomon ? Il est responsable de la gestion de la crise sanitaire de part ses fonctions, notamment il a été pris dans la polémique autour du début sur les masques.

. Soros ? Financier américain, dernièrement, il a racheté une société qui fait des tests contre le Covid19.

. Schwab ? Il a écrit dans un livre pourquoi « cette pandémie est une opportunité politique ».

. BHL ? Philosophe à la grande influence dans les médias, soutien de Macron qui raye les anti-vaccins. Sa sœur d’ailleurs, pour la petite histoire, a écrit un long texte où elle explique que Cassandre Fristot n’est pas antisémite.

. Ferguson ? Il a aussi un lien évident avec la crise du Covid19.

. Et la famille Rothschild ? Macron a des liens évident avec cette famille pour qui il a travaillé avant d’être ministre de l’Économie.


Voilà les noms qui sont poursuivis par le parquet.

Vous n’êtes pas saisis pour M. Drahi ni pour BFM. Or M. Drahi est Israélien. Or venir dire que ma cliente est antisémite et ne pas saisir ces gens, ce n’est pas logique. »


« Mme Fristot reprend le « Mais qui ? » c’est pour se demander « qui est la manœuvre dans cette politique sanitaire ? », et quand elle écrit « traitres » c’est pour dénoncer le fait que ces gens là n’agissent pas dans l’intérêt des Français. Et c’est son droit. Le lien qui rattache toutes ces personnes c’est la politique actuelle et la crise du Covid19. »


« Sur l’infraction : pour que l’incitation à la haine raciale soit constituée, il faut démontrer que toutes les personnes mises sur cette pancarte-là visent la communauté juive dans son ensemble. » « On ne peut pas dire que Mme Fristot vise une communauté désignée. Si elle a inscrit ces noms c’est uniquement pour leur lien avec la politique sanitaire ou le gouvernement actuel. L’élément constitutif de l’infraction fait défaut. »


« Pour toutes ces raisons Mme la présidente je vous demande la relaxe de Cassandre Fristot. Vous n’avez aucune exhortation de la part de Mme Fristot. »


Le jugement sera rendu le 20 octobre.


Vous pouvez retrouver Cassandre sur Telegram : https://t.me/cassandrefristot

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