Jean-Eudes Gannat : 48 heures de garde à vue et un contrôle judiciaire pour une simple vidéo
- associationclan
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Dernière mise à jour : il y a 1 jour
Jean-Eudes Gannat est sorti de garde à vue et devra comparaître le 6 mai 2026 pour incitation à la haine, à cause d’une vidéo qu’il avait publiée qui ne faisait que décrire la réalité — la réalité de l’immigration qui touche désormais presque toutes les villes de France. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’utiliser certains réseaux sociaux et même de faire ses courses dans le supermarché situé à côté de chez lui, où il se rend pourtant depuis son enfance.
On peut noter que cette procédure judiciaire injustifiée a provoqué une vague d’indignation. Certains membres de la droite institutionnelle, habituellement si timorés, ont condamné cette décision ou apporté leur soutien — fût-il du bout des lèvres — à Jean-Eudes Gannat : Nicolas Dupont-Aignan, Marion Maréchal et même Éric Zemmour ont réagi publiquement.
Une affaire qui illustre, une fois encore, le climat de répression grandissant autour de la prétendue liberté d’expression dès lors qu’elle aborde les sujets sensibles liés à l’immigration et à l’identité.
"Chers amis,
Je profite d’un trajet dominical pour vous remercier tous du fond du cœur, et en particulier mes camarades de l’Ouest et d’ailleurs, l’équipe de Radio Courtoisie, les personnalités publiques qui ont pris position. Je veux aussi vous dire mon émotion face à la mobilisation des milliers d’anonymes qui ont fait du bruit, des dons, m’ont écrit des messages de soutien. Depuis ma cellule j’ai prié pour vous tous.
Nous vivons l’aboutissement du carcan judiciaire Pleven-Gayssot : après l’interdiction de penser et l’interdiction de dire ce que l’on pense, voici venue l’interdiction de décrire ce que l’on voit.
À ceux qui se sont inquiétés, qu’ils se rassurent : je vais très bien. J’ai passé 48 heures entre 4 murs certes : mais de nombreux camarades, combattants, historiens, y ont passé bien plus de temps.
Et nos pauvres adversaires, qui ont fait profession de nous surveiller et de nous brimer, passent leurs existences entières derrière des barreaux bien plus pernicieux : au mépris qu’il m’inspirent s’ajoute une infinie pitié. Car derrière leurs barreaux à eux, sous la lumière tiède de leur néons, il n’y a plus ni rêves, ni espoir, ni pardon, ni vie intérieure : seulement l’enchaînement froid du mensonge et de la procédure, et la petite promotion dans le cursus deshonorum. Tandis que même dans l’obscurité crasseuse d’une cellule, rien ne peut éteindre les mille soleils que j’ai dans le cœur, les feux de l’Espérance et les marques d’affection que sans lire ni entendre j’ai ressenti sans peine.
Je récolte injustement des honneurs qui devraient revenir à mon épouse, qui a subi les tracasseries ignobles du Parquet, ses questionnement indignes sur notre vie de famille, alors qu’elle n’est nullement engagée politiquement et a déjà dû accoucher seule il y a deux ans parce qu’à la demande du procureur j’étais -déjà- maintenu injustement en cellule.
Quoiqu’il en soi, je vous transmets ici toute ma reconnaissance et une promesse : celle d’essayer de me montrer à la hauteur de votre confiance et de votre affection."
Soutien à Jean-Eudes qui rappelait récemment, avec des mots justes, lucides et courageux — qui résonnent d’autant plus face à l’injustice qu’il subit aujourd’hui :
« Si nous voulons être utiles et changer les choses, restons fidèles aux promesses de nos 20 ans, et agissons en adultes pour les tenir. En adultes, non pas “en lâches”, mais avec responsabilité, pugnacité et intelligence. »




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