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Messageries cryptées : attention au sentiment de sécurité et d'impunité

Les messageries cryptées ne protègent ni l'anonymat des utilisateurs, ni la confidentialité des messages. L'affaire du logiciel espion Pegasus vendu par l'entité sioniste à de multiples Etats à travers le monde le montre encore. L'outil a permis à ces pays d'espionner des dizaines de milliers de cibles : aspiration du carnet d'adresse, des conversations sur des messageries cryptées telles que WhatsApp, Telegram ou même Signal, allumage à distance d'un téléphone éteint, activation de la caméra ou du micro, visionnage l'écran du téléphone. Il faut partir du principe que toute communication électronique peut être interceptée. En d'autres termes, il faut imaginer que quand vous écrivez sur votre téléphone, un flic lit au-dessus de votre épaule avec intérêt les projets de révolution que vous envoyez à vos contacts. Les informations confidentielles doivent être transmises préférentiellement de vive voix et loin de tout appareil électronique. Une bonne pratique est d'enfermer tous les téléphones dans une boîte métallique formant cage de Faraday (écran électromagnétique). Grâce aux révélations d'Edward Snowden, on sait aussi que la NSA, agence de renseignement américaine, est même capable d'accéder aux ordinateurs non connectés au réseau internet (programme Quantum), et s'en sert pour espionner la Russie, la Chine et l'UE.


En conclusion, il faut se méfier du sentiment de sécurité et d'impunité que procurent les messageries cryptées, effacer régulièrement ses messages et garder de la prudence dans les propos tenus.




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